La revalorisation de la culture pygmée  peut être d’un apport considérable pour la connaissance historique, préhistorique et surtout le développement intégral du pays, a déclaré lundi 11avril à Kinshasa,  le Pr Jean-Pierre Donzo Bunza, chef du département de  français et langues africaines de l’Institut supérieur pédagogique (ISP/Gombe).

le Pr Jean-Pierre Donzo Bunza, qui  s’entretenait avec l’ACP autour  du thème « langue et culture comme outil de développement durable »,  abordé lors d’une matinée scientifique  organisé au sein de cet établissement, a indiqué que les communautés pygmées chasseurs –cueilleurs de tradition, sont depuis  de nombreux siècles les conservateurs de la  forêt équatoriale.

Les pygmées, a-t-il dit, sont porteurs d’un savoir spécialisé en ce qui concerne la chasse, la cueillette, la pêche, la faune et la flore de la forêt équatoriale, soulignant que leur économie dépend largement de ces  ressources forestières qui jouent également un rôle primordial dans leur cosmogonie.

Le Pr Jean-Pierre  Donzo  est également  revenu  sur  la place qu’occupe la femme dans la vie des pygmées. Celle-ci pratique  l’agriculture, l’artisanat  et  s’occupe la famille pendant que l’homme va à la chasse, à la pêche ou travaille pour son « patron ». C’est ainsi qu’elle va au mariage  bien mûre, capable d’assumer ses responsabilités  selon la tradition.

 Langue et culture, outils de développement

Par ailleurs,  le département de français  et  langues africaines de l’ISP/Gombe en collaboration avec  le Club francophone universitaire,  a organisé samedi 09 avril  une matinée scientifique autour su  thème « langue et culture, outils de développement pour un peuple », a été au centre organisée   par a rapporté lundi 11 avril  à l’ACP, le chef de ce département,.

Selon professeur Jean-Pierre Donzo, cette matinée scientifique a décrypté des problèmes que posent les rapports entre les langues africaines et les langues étrangères, l’évolution des langues africaines, les apports de ces langues au développement de l’Afrique.

« La politique culturelle, entre théâtre et musique, la nécessité d’un choix public pour la jeunesse congolaise », « la culture traditionnelle et l’héritage occidental, racine de vrais problèmes pour parler d’une Afrique féconde» ou « langue et culture, comme outil de développement durable », « une expérience à partir de la culture pygmée » sont des questions qui ont aussi été abordées au cours de cette rencontre.ACP/FNG/Kayu/Wet