« L’investissement attendu en République Démocratique du Congo entre 2015 et 2018 est estimé à 18% du produit intérieur brut(PIB) avec une part prépondérante devant s’établir à 11,2% du PIB pour la même période ».

C’est ce qui ressort du « Guide de Cadrage Macroéconomique », une publication du ministère du Plan et Révolution de la Modernité.

Selon ce document, « le maintien de ce niveau sur cette période serait confronté à la poursuite de l’amélioration du climat des affaires à travers le pays », précisant que pendant cette période prévisionnelle, la demande extérieure nette aura une très faible incidence sur la croissance en raison de l’absorption des effets bénéfiques de l’accroissement des recettes d’exportation par l’accroissement des importations en biens d’équipement et biens de consommation intermédiaire.

Selon la même source, l’optique du PIB emploi indique que la croissance projetée pour la période susmentionnée serait soutenue principalement par la demande intérieure sous l’impulsion de la consommation finale. Rapporté au PIB, cette consommation devrait se situer en moyenne annuelle à 84,0% du PIB, explique le guide cité par l’ACP.

Ce niveau attendu, note la source, s’expliquerait essentiellement par le comportement du secteur privé qui serait autour de 68,6% du PIB en moyenne contre 15,4% du PIB attribuable au secteur public.

« Cette prédominance de la part de la consommation globale dans le PIB se justifierait par l’amélioration du pouvoir d’achat des revenus fixes et de la prévisibilité des agents économiques du fait du maintien dans la durée de la stabilité externe et interne de la monnaie nationale », précise l’agence officielle congolaise